Le burnout se traduit par un épuisement professionnel – à la fois physique, émotionnel et psychique – qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail émotionnellement exigeantes.
C’est un processus de dégradation du rapport subjectif au travail à travers trois dimensions : l’épuisement émotionnel, psychique et physique ; le cynisme vis-à-vis du travail ; la diminution de l’accomplissement personnel au travail et la dévalorisation de soi.
Le burnout se différencie de la dépression, celui-ci s’exprimant en premier lieu dans la sphère professionnelle, et la dépression s’étendant à tous les aspects de la vie et nécessitant un traitement plus global.
Ce processus connaît quatre phases : la phase d’engagement, la phase de surengagement, la phase de résistance, la phase d’effondrement.
Quand le burnout vous gagne, vous vous sentez chroniquement épuisé ; vous devenez cynique ; vous vous détachez de votre travail ; et vous vous sentez de plus en plus inefficace dans votre travail.
Ce trouble réversible, qui est lié à un fort déséquilibre entre les contraintes et les ressources de l’individu, peut représenter un frein dans votre vie professionnel, mais aussi privée.
Se retrouver pour retrouver le chemin du travail, se rebooster pour appréhender différemment son métier. On peut sortir du burnout pour prendre un nouveau départ.
Les petits bonshommes allumettes (Jacques CARTEL)
Il est souvent difficile d’expliquer sa phobie, tellement on ne comprend pas bien ce qui nous arrive quand on est sous son effet. Ce n’est pas étonnant car la phobie est une peur irrationnelle et démesurée, déclenchée par une circonstance sans danger, que nous interprétons différemment. La phobie est plus de l’ordre d’un ressenti que de causes rationnelles, d’un objet ou d’une situation précise.
La phobie est bien plus d’une simple peur : c’est une véritable angoisse qui s’empare de la personne qui y est confrontée. Consciente de sa peur, elle tente même d’éviter, par tous les moyens, la situation ou l’objet redouté, ou de se rassurer en présence d’une tierce personne.
Dans le cas d’une phobie à surmonter au quotidien, l’anxiété qui accompagne la phobie peut évoluer en crise d’angoisse et provoquer un épuisement physique et psychologique. Certaines phobies, poussant à l’évitement des situations potentiellement problématiques, peuvent inciter une personne à s’isoler petit à petit, et à ressentir des répercussions plus ou moins importantes sur la vie affective, professionnelle et/ou sociale.
Que la phobie concerne un objet précis ou une situation particulière, ou que son origine soit méconnue, cela n’enlève rien à son intensité. Qu’elle se soit développée pendant l’enfance, ou qu’elle soit survenue à l’adolescence ou à l’âge adulte, la phobie reste une angoisse qui peut constituer un frein.
Cependant, ce n’est pas une fatalité car il existe des solutions pour s’en libérer et accéder à une vie plus sereine et plus douce. Et si vous choisissiez une vie sans phobie ? Et si vos phobies n’étaient plus qu’un souvenir ?
Avoir une bonne estime de soi est essentiel pour se construire une vie heureuse et s’épanouir.
Tout ce que nous faisons découle directement de notre niveau d’estime de nous-mêmes.
Notre capacité à agir et à nous surpasser, à surmonter les obstacles ; notre capacité à rebondir après une difficulté ; les objectifs que nous nous fixons et les limites que nous posons ; notre degré de dépendance au regard des autres. Tout ceci est déterminé par notre niveau d’estime de nous-mêmes.
On peut considérer que l’estime de soi est une notion large, englobant la confiance en soi, l’image de soi, l’amour de soi et l’acceptation de soi.
L’estime de soi influence les pensées que nous entretenons à notre propos, et la manière dont nous nous sentons avec ces pensées.
On peut décrire l’estime de soi comme une évaluation globale de ses propres valeurs.
Les différentes croyances sur soi, les jugements de ses propres comportements, attitudes, émotions, de son apparence physique… Ses propres considérations liées à ses capacités physiques, à sa réussite (scolaire chez l’enfant, puis sociale chez l’adulte), sa conformité comportementale (être accepté, répondre aux attentes), sa popularité, sa conformité sociale… Même si l’estime de soi se construit essentiellement durant l’enfance, et que le regard des autres peut, lui aussi, jouer un rôle lors de la construction de notre estime de nous-mêmes, l’estime de soi existe indépendamment du regard des autres. C’est finalement une affaire entre soi et soi-même. C’est comme se regarder dans son propre miroir.
Chacun est unique, avec ses qualités et ses axes d’amélioration. Une meilleure estime de soi permet de se révéler et de réaliser des choses nouvelles, d’être bienveillant et en accord avec soi-même, de se donner de l’amour et de l’énergie pour s’accomplir.
Et si vous vous autorisiez à mieux vous aimer ?
1) Dessinez-vous comme un petit bonhomme allumette : la tête, les yeux, le nez, la bouche, le corps, les bras, les jambes. Écrivez vos nom et prénom.
2) Dessinez la deuxième personne à côté, et écrirez les nom et prénom de cette personne (cela peut aussi être vous-même). Si c’est une situation, faites un rectangle et écrivez dedans.
3) Tracez un cercle de lumière autour de votre bonhomme pour symboliser que vous souhaitez, ce qu’il y a de mieux pour vous. Ensuite, tracez des rayons tout autour.
4) Tracez un cercle de lumière autour du deuxième bonhomme (ou du rectangle) pour symboliser que vous souhaitez, ce qu’il y a de mieux pour cette personne (ou situation, ou vous-même). Ensuite, tracez des rayons tout autour.
5) Tracez un cercle de lumière autour des deux bonhommes, en rajoutant des petits rayons de lumière qui symbolisent que vous souhaitez, ce qu’il y a de mieux pour les deux personnes, sans donner d’intention précise.
6) Tracez ensuite les lignes d’attachement conscientes ou inconscientes entre les deux bonhommes au niveau des différents centres d’énergie (chakras).
Il doit y avoir 7 lignes qui relient les 7 chakras, soit, de bas en haut : chakra racine (sacrum), chakra sacré (nombril), chakra du plexus solaire, chakra cœur, chakra gorge, chakra du 3ème œil (entre les deux yeux) et chakra couronne (sommet du crâne).
Vous pouvez les faire en couleur (selon l’humeur et le matériel) mais ce n’est pas obligatoire.
7) Avec les ciseaux, coupez la feuille de papier au niveau des lignes d’attachement.
Vous faites ce que vous voulez des papiers, vous pouvez les jeter ou les brûler, ce n’est pas important…
Voici quelques articles intéressants traitant de l’hypnose.
« Dix questions sur l’hypnose » Psychologies magazine, Mars 2015
« Méthode : L’hypnose ericksonienne », juillet 2012
« Santé: l’apport réel de l’hypnose » Le Point, Août 2015
« L’hypnose, ça marche » Le Parisien, Juin 2012
http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/l-hypnose-ca-marche-18-06-2012-2054764.php
« Comment l’hypnose agit-elle sur le cerveau ? » France Culture, Juillet 2015
« L’hypnose, la solution à tous nos maux ? » L’Express, Mai 2015
http://www.lexpress.fr/styles/psycho/hypnose-comment-ca-marche_1680161.html
« Anxieux, bègues, phobiques… L’hypnose peut vous soigner », Le Nouvel Obs Mai 2015
« L’hypnose pour réduire la consommation de médicaments sédatifs et antalgiques » Le Monde, Septembre 2015
« L’accouchement sous hypnose pour mieux contrôler la douleur » Terra Femina, Avril 2011
« L’hypnose chirurgicale pour éviter l’anesthésie générale » 20 minutes, Août 2015
http://www.20minutes.fr/sante/1674099-20150827-hypnose-chirurgicale-eviter-anesthesie-generale
« L’hypnose : Mythe et craintes qui y sont liées »
Aujourd’hui encore, l’hypnose suscite parfois de nombreuses peurs : celles de perdre le contrôle, d’être manipulé, de lâcher prise, de ne plus être soi. Il faut savoir que pendant une séance d’hypnose, vous êtes réceptif seulement à ce qui est bénéfique pour vous. Vous acceptez les suggestions seulement si vous le souhaitez. Votre inconscient a la faculté de rejeter spontanément une suggestion qui ne serait pas en adéquation avec votre écologie (croyances, valeurs, émotions…). Personne ne peut vous forcer à faire quoi que ce soit.
« Qui peut bénéficier de l’hypnose » ?
La majorité d’entre nous peut bénéficier de l’hypnose. La capacité innée de guérison dont dispose notre propre corps peut être stimulée par l’accompagnement sous hypnose. La liste des problèmes qui peuvent être pris en charge est longue et variée (voir l’onglet « les domaines d’application »).
« Est-ce qu’il y a des contre-indications à l’hypnose » ?
Dans l’absolu, toute personne peut bénéficier de la pratique hypnotique. Cependant, il existe une impossibilité « technique » : chez les sujets au profil psychotique, le délire en phase active empêchant toute mise en relation avec son inconscient. De même, je ne prends pas en charge des personnes sous l’influence de l’alcool, de drogues ou souffrant de crises épileptiques.
« Tout le monde est-il hypnotisable » ?
L’hypnose est un état de conscience modifiée qui peut être induit en séance, mais c’est avant tout un état naturel que tout le monde peut expérimenter par lui-même, et ce spontanément, et sans même s’en rendre compte. En effet, dans la vie de tous les jours : que vous soyez en train de conduire, de regarder la télé ou un film au cinéma, de regarder un feu de cheminée ou de réfléchir intensément par exemple, vous expérimentez un état d’hypnose légère. De ce fait, on peut dire que tout le monde est hypnotisable, c’est-à-dire que tout le monde possède cette capacité d’entrer en hypnose. En séance, tout le monde peut donc entrer en transe hypnotique, cependant, tout le monde ne le veut pas. Face à l’hypnose induite par autrui, il existe des profils allant de très réceptifs à très résistants. Pour chaque personne, selon son profil, la façon d’entrer en transe hypnotique sera donc différente.
« Que ressent-on lorsque l’on est hypnotisé » ?
On se sent profondément détendu. On ne dort pas mais on est dans un état semblable au rêve éveillé.
« Serai-je capable de communiquer sous hypnose » ?
Oui, vous serez en mesure de me parler à tout moment, si vous le souhaitez. De plus, je peux mettre en place un système de communication appelé « signaling » consistant à répondre par « oui » ou « non » à l’aide de petits mouvements guidés par votre inconscient…
« Vais-je perdre le contrôle sous hypnose » ?
Une personne peut maintenir autant qu’elle le souhaite le contrôle sur tout ce qu’il se passe pendant la séance. Dans les faits, si une personne entre en état d’hypnose, c’est que son inconscient y adhère. Dans le cas contraire, elle n’entrera pas en état d’hypnose, ce qui ne permettra pas à la séance d’aboutir. La personne hypnotisée reste le seul maître à bord et est consciente de tout ce qui se passe pendant la séance.
« L’hypnose est-elle sûre » ?
L’hypnose est un état de relaxation mentale et physique, dans lequel notre inconscient est capable de communiquer avec notre esprit conscient. Aujourd’hui, l’intérêt thérapeutique de l’hypnose est largement reconnu par le milieu médical.
« Vais-je oublier ce qui s’est passé pendant la séance ? »
L’hypnose ne crée pas de véritables amnésies. Cependant, il est possible que l’on assiste à une difficulté à se remémorer certains détails, selon les contextes, plutôt qu’à une réelle amnésie. L’expérience hypnotique est avant tout un ressenti et vécue de façon globale par chacun. Dans tous les cas, un sujet qui souhaite rester vigilant et se souvenir de tout, peut le faire facilement et sans effort.
« J’ai vu des émissions télévisées dans lesquelles des gens faisaient des choses étranges sous hypnose. Est-ce que cela va m’arriver » ?
Il s’agit de l’hypnose de spectacle, qui a pour seul but celui de divertir. C’est une chose totalement différente de l’hypnose thérapeutique. En séance d’hypnose, tout ce qui serait hors périmètre du problème à traiter, serait immédiatement rejeté par votre inconscient.
« Puis-je rester « bloqué » sous hypnose après la séance ? »
Il a été démontré que sans stimulation, une personne revient spontanément à un état ordinaire de conscience après 10 à 15 minutes, à la manière dont on sort d’une sieste par exemple. L’hypnose est un état naturel que l’on peut expérimenter naturellement au quotidien. On ne peut donc pas être bloqué sous hypnose. Rassurez-vous, s’il y a une urgence durant la séance, vous serez en mesure de revenir à votre état de conscience normale et de réagir.
« Combien de séances sont nécessaires » ?
Mon objectif est de vous aider à résoudre votre problème en un minimum de séances. Il est difficile de définir à l’avance le nombre de séance dont vous aurez besoin. Les problématiques sont généralement traitées entre 1 à 10 séances, le nombre de séances étant fonction de la nature de la problématique et de l’objectif de changement visé. Si le résultat visé n’a pas été atteint en dix séances, il a peu de chances d’être atteint en vingt ou trente.